Les premiers tests de performance du processeur Apple M5 viennent de tomber, et les résultats dépassent toutes les attentes. La nouvelle puce surpasse les processeurs concurrents et se rapproche du très puissant M1 Ultra. Voici les chiffres.
Sommaire :
Des résultats record sur Geekbench 6 pour l’Apple M5
Le Apple M5 bat tous les records de performance enregistrés sur Geekbench 6.5. Selon les premiers tests, le processeur atteint 4 263 points en monocœur et 17 862 points en multicœur. Le test s’est passé sur un MacBook Pro M5 doté de 16 Go de mémoire unifiée sous macOS 26 « Tahoe ».
Ces scores placent le M5 au-dessus du Snapdragon X2 Elite (≈4 050 points) et des processeurs Intel Panther Lake encore en développement. Le résultat est d’autant plus impressionnant que la puce du MacBook Pro dépasse également la version intégrée à l’iPad Pro M5. Celle-ci étant testée à 4 138 points en single-core et 16 366 points en multi-core. En d’autres termes, le M5 établit un nouveau record mondial de performance sur un ordinateur portable. Aussi, il confirme la supériorité du silicium Apple en calcul par cœur.
Ces performances ne se limitent pas à des chiffres. Elles se traduisent par une meilleure réactivité générale, une ouverture plus rapide des applications et une fluidité accrue dans les tâches créatives et IA. Par ailleurs, il faut aussi noter la stabilité des fréquences, jusqu’à 4,61 GHz sur MacBook Pro. La gestion thermique n’est pas bonne. Elle est excellente.
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Plus rapide que le M4, presque au niveau du M1 Ultra
Face à la puce M4, les progrès sont nets : +9,5 % en monocœur, +21 % en multicœur et +28 % en performances graphiques (score Metal : 76 137 points). Ces chiffres confirment un véritable saut générationnel.
Toutefois, c’est surtout la comparaison avec le M1 Ultra qui impressionne. Le M5, pourtant limité à dix cœurs, atteint 94 % du score multicœur de cette puce à 20 cœurs. Tout cela en le dépassant en monocœur grâce à une fréquence plus élevée et à une meilleure efficacité thermique. Autrement dit, la puissance autrefois réservée à un Mac Studio à 4 000 dollars se retrouve désormais dans un MacBook Pro à 1 599 dollars.
Les futures variantes M5 Pro et M5 Max pourraient logiquement franchir la barre des 30 000 points en multicœur, consolidant encore la domination d’Apple sur le marché ARM.
Le MacBook Pro M5 à l’épreuve du jeu vidéo
Si les performances de productivité sont déjà impressionnantes, une question demeure. Le MacBook Pro M5 peut-il enfin devenir un vrai ordinateur de gaming ?
Les premiers benchmarks laissent entrevoir une nette amélioration. Lors des tests de jeux récents, comme Cyberpunk 2077 ou Resident Evil 4 Remake, les résultats sont prometteurs.
Sur Resident Evil 4 Remake, le MacBook Pro M5 affiche entre 50 et 55 images par seconde en 1080p sans optimisation. En activant la technologie MetalFX, l’équivalent du DLSS de Nvidia, le framerate grimpe entre 100 et 120 fps. Il double ainsi les performances. Cette technologie, encore limitée à quelques titres optimisés pour Apple Silicon, illustre la capacité du M5 à adapter dynamiquement la résolution. La qualité visuelle, elle, reste toujours.
En revanche, les tests menés en paramètres Ultra et en résolution native (1964p) montrent des résultats plus contrastés. Face aux PC portables équipés de GPU RTX 50-Series, il y a encore du chemin. Des modèles comme le Lenovo Legion Pro 7i ou l’Alienware 18 Area-51 conservent l’avantage sur les jeux les plus lourds. Et cela, en partie grâce à un refroidissement plus massif et à un GPU dédié.
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Un potentiel réel, mais encore limité pour le gaming sur Mac
Même si la comparaison directe reste inégale, le MacBook Pro M5 prouve qu’Apple s’approche d’une expérience de jeu crédible.
Grâce au GPU 10 cœurs et à la prise en charge du Metal 3, les jeux récents tournent désormais avec fluidité et stabilité. Pas de surchauffe ni de bruit excessif. La machine excelle aussi sur les jeux Apple Arcade et les productions indépendantes optimisées.
Cependant, le frein principal reste le catalogue de jeux disponibles. Beaucoup d’éditeurs majeurs ne portent toujours pas leurs titres « AAA » sur macOS. Par ailleurs, certains périphériques gaming manquent encore de pilotes compatibles. L’écosystème progresse, mais lentement.
Toutefois, chaque année, la bibliothèque Apple Silicon s’enrichit. Des studios comme Capcom ou CD Projekt collaborent déjà avec Apple pour mieux tirer parti du MetalFX et du Neural Engine. Aussi, ils laissent espérer une véritable renaissance du jeu sur Mac.
En résumé, l’Apple M5 ne transforme pas encore le MacBook Pro en machine de gamer. Cependant, il pose les bases d’un changement durable. Le matériel est enfin prêt ; il ne manque plus qu’une offre logicielle à la hauteur.
Verdict ?
Le Apple M5 marque un tournant décisif dans la stratégie silicium d’Apple. Il est plus rapide que le M1 Ultra sur un cœur, presque aussi puissant en multicœur, et désormais capable de soutenir le jeu vidéo. En attendant qu’il soit bien établi, l’Apple M5 ne se contentera peut-être plus de dominer le marché des ordinateurs portables haut de gamme. Il pourrait bien réinventer le futur du Mac, du bureau au gaming.
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