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Zoom sur la menuiserie en France et les évolutions technologiques qui peuvent l’impacter
La menuiserie est une activité professionnelle qui consiste à travailler le bois, le métal et le PVC. Le menuisier s’occupe ainsi de la fabrication des portes, des parquets, des bibliothèques ainsi que de la pose de volets ou de cuisines. C’est l’un des métiers les plus courants. Actuellement en France, on compte environ 56000 entreprises de menuiserie avec une grande majorité d’entreprises de moins de 10 salariés. En menuiserie, le travail est en grande partie manuel. Il est néanmoins de plus en plus assisté par diverses machines à commandes numériques.
Par ailleurs, certaines évolutions technologiques comme l’Internet des objets ou Iot, pourraient bien révolutionner le secteur de la menuiserie à travers la maintenance prédictive. Cliquez ici pour découvrir les solutions iot avec Orange. Des capteurs intégrés aux volets roulants pourraient recueillir des données comme la vitesse du vent, la température du moteur, le fonctionnement du volet. Ces données transmises à une plateforme d’analyse prédictive permettraient de déterminer la durée de vie des composantes. Il serait ainsi possible d’informer un technicien d’une défaillance proche grâce à des alertes préventives automatiques.
Ouvrir une entreprise de menuiserie : les qualifications essentielles
La menuiserie est un secteur d’activité réglementé. Ainsi, pour la création d’une entreprise de menuiserie, le futur chef d’entreprise doit impérativement posséder les qualifications requises. Il s’agit de diplômes attestant de ses compétences :
- Le CAP de menuisier installateur ou de fabricant de menuiserie ;
- Le Bac professionnel de technicien menuisier-agenceur ;
- Le BTS en agencement de l’environnement architectural .
A défaut de ces diplômes, la justification d’une expérience professionnelle d’au moins 3 en menuiserie est suffisante.
Ouvrir son entreprise de menuiserie : compétences essentielles requises.
En dehors des qualifications professionnelles, le futur entrepreneur doit posséder d’autres compétences importantes pour la gestion globale de son entreprise.
En premier lieu, il doit être en mesure de réaliser des devis. Chez un professionnel de la menuiserie, l’établissement d’un devis pour clients est en effet obligatoire à partir de 150 €. C’est aussi un exercice dont la bonne maîtrise lui assure une bonne rentabilité sur chaque chantier.
Ensuite, le futur entrepreneur doit savoir vendre ses services auprès des clients. Loin d’être naturel, savoir se vendre est un processus très technique et indispensable pour conclure des contrats. Il faut savoir que la réussite de l’entreprise dépend en grande partie de la maîtrise de ce processus.
Une fois la clientèle conquise et le contrat conclu, il faut se mettre au travail. Pour un entrepreneur en menuiserie, la gestion du chantier doit être parfaite. Il doit donc savoir planifier et organiser ses chantiers. Ils doivent se succéder de manière précise. Les délais de chantiers quant à eux doivent être respectés scrupuleusement.
Pour finir, le chef d’une entreprise de menuiserie doit savoir gérer son personnel. Après avoir joué le rôle de recruteur, il devient employeur, ce qui implique plusieurs responsabilités. Par ailleurs, la complexité de certains chantiers de menuiserie nécessite parfois des interventions en équipe. Il doit être alors en mesure de d’organiser le travail de ses salariés.
Création d’une entreprise de menuiserie : le business plan
Les investissements pour la création d’une entreprise de menuiserie prennent en compte les dépenses suivantes :
- L’équipement professionnel ( outils et matériel) ;
- L’agencement du local professionnel ;
- L’aménagement du local ;
- Les marquages et l’enseigne publicitaires sur les véhicules de l’entreprise .
Le meilleur moyen de réduire le montant global prévu pour l’investissement de départ, consiste à :
- Opter pour du matériel d’occasion ;
- Opter pour des crédits-baux ou des locations plutôt que des acquisitions .
Les principaux postes de charges regroupent quant à eux : la quincaillerie, le loyer du local, l’achat de matériaux, l’outillage de travail, la publicité, les frais d’assurance et de gestion, l’entretien des véhicules et le carburant.
Pour ce qui est de la fiscalité et des cotisations sociales, elles dépendent des choix de création d’entreprise qui ont été faits. Pour obtenir une vision financière réaliste du projet de création de l’entreprise, leur calcul dans le prévisionnel doit être précis. Le business plan quant à lui devra intégrer le chiffre d’affaires prévisionnel. Il faudra se fixer des objectifs réalistes qui ne dépassent pas les capacités actuelles de l’entreprise.
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