Impossible d’y échapper : la trend ghibli a envahi nos fils d’actualité. Que ce soit sur TikTok, Instagram ou X, tout le monde affiche fièrement son portrait façon Ghibli. Derrière cette tendance ultra-virale se cache un prompt à taper sur ChatGPT si populaire qu’il a littéralement mis les serveurs d’OpenAI à genoux. On vous explique comment l’IA a déclenché un raz-de-marée numérique.
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Une tendance virale boostée par ChatGPT
Le phénomène repose sur la magie du style visuel de Studio Ghibli : couleurs douces, décors féeriques, visages expressifs. Avec une simple photo, ChatGPT permet de générer un portrait animé dans cet univers poétique. Facile d’accès et accessible à tous, l’outil a séduit des millions d’utilisateurs, transformant les réseaux en galeries Ghibli.
Le succès fulgurant n’a pas été sans conséquences pour OpenAI. L’afflux massif d’utilisateurs a engendré des ralentissements, des bugs, voire des interruptions temporaires du service. Ce filtre fait partie des nouvelles capacités avancées du modèle GPT-4o. Celui-ci étant optimisé pour la génération d’images réalistes et artistiques.
Face à cette situation inédite, Sam Altman a déclaré sur X : « Nos GPU fondent ». Une métaphore frappante qui résume l’incapacité des infrastructures actuelles à absorber un pic aussi brutal. En effet, l’infrastructure de l’entreprise a dû encaisser une hausse de trafic sans précédent, avec plus d’un million d’utilisateurs en une heure.
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Une IA qui sature et qui interroge : entre émerveillement et limites techniques
L’explosion de cette tendance a contraint OpenAI à instaurer des limites. Les utilisateurs gratuits ne peuvent générer que trois images par jour. Derrière l’amusement, la tendance soulève aussi des questions : faut-il repenser la scalabilité des IA génératives ? Peut-on imiter un style graphique sans violer des droits artistiques ? Studio Ghibli n’a pas encore réagi, mais les propos passés de Hayao Miyazaki, critique envers l’IA, refont surface.
La trend ghibli illustre à quel point l’intelligence artificielle peut transformer l’expression créative. Cependant, elle met aussi en lumière les failles techniques et juridiques d’un système sous pression. Si cette vague est avant tout ludique, elle pousse à réfléchir sur les usages futurs de l’IA dans l’art.
En bref, ce dernier phénomène IA cristallise l’impact viral de l’outil sur l’esthétique populaire. Tout cela en dévoilant ses fragilités techniques. Reste à voir si les GPU d’OpenAI tiendront le choc pour les prochaines tendances à venir.
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