Projet de Noël à la base, Python est aujourd’hui le langage de l’intelligence artificielle. Très familier pour débuter avec la programmation, le langage a toujours été décrié pour sa lenteur excessive. Dans la communauté des développeurs expérimentés, Python n’a pas toujours été le plus apprécié, bien qu’il soit le plus fourni. Mais depuis les récentes avancées en IA, il ne perd presque plus la première place au classement de l’index TIOBE. Il a notamment relégué des langages bas niveaux tels que C ou encore C++. Ce classement qui semble stable chaque année et chaque mois permet notamment de juger des tendances du moment. Alors, en 2025, qu’est-ce qui semble intéressant ? Jetons un coup d’œil au classement.
Sommaire :
Python reste au top, mais les vieux sages ne perdent pas d’intérêt face à Rust
A l’ère de l’IA et de la data, il sera sans aucun difficile de voir Python perdre encore de l’intérêt face aux autres langages. En 2025, il continue de dominer le paysage des langages de programmation, principalement en raison de sa simplicité et de sa large adoption dans les domaines de l’intelligence artificielle et du machine learning. Grâce à des bibliothèques puissantes telles que TensorFlow et PyTorch, Python facilite le développement d’algorithmes complexes, permettant aux chercheurs et aux développeurs de prototype rapidement des solutions innovantes. Sa syntaxe claire et son écosystème riche encouragent une communauté active, favorisant le partage de connaissances et d’outils. Avec les recherches en cours dans l’IA, la menace des postes de travail et la ruée vers le domaine de l’IA, Python a encore un bel avenir devant lui.

Néanmoins, rien n’est éternellement garanti en informatique. Des écoles tentent aujourd’hui de réinventer la data avec des langages bas niveau. L’un des projets récents d’Epitech consiste par exemple à réinventer la data avec le C en implémentant notamment la création d’un fichier csv et en l’analysant. L’objectif est d’obtenir une meilleure efficacité mémoire. Cela pourrait peut-être donner de nouvelles idées de fin de formation.
Ainsi, les langages plus anciens comme C++ et C maintiennent leur pertinence, surtout dans des domaines nécessitant une gestion fine des ressources et des performances optimales. Par exemple, C++ est largement utilisé dans le développement de logiciels système et d’applications critiques où la vitesse d’exécution est primordiale. De même, C reste incontournable dans l’embarqué et les systèmes d’exploitation. Ces deux vieux restent dans le top du classement TIOBE, alors que Rust, soutenu par l’administration américaine, végète loin du top 10.
Ada gagne en popularité alors que l’Assembly Language retrouve un grand intérêt
Né en 1980, Ada ne disparaît pas et reste très intéressant dans les domaines où la fiabilité et la sécurité sont primordiales. Conçu à l’origine pour les systèmes embarqués et les applications critiques, Ada se distingue par sa capacité à gérer des systèmes complexes avec un haut degré de précision. Aujourd’hui, les entreprises se tournent vers Ada pour le développement de logiciels nécessitant une certification rigoureuse, notamment dans l’aéronautique et le secteur médical. Elle a notamment gagné près de 12 places dans le classement TIOBE de septembre 2025.
Ada est fait pour vous si vous êtes particulièrement intéressé par des organisations telles que Airbus, Boeing et les missions de la NASA/ESA. Avec lui, vous trouverez aussi votre place dans des secteurs critiques, dont la santé, les transports intelligents, la défense, le ferroviaire, etc.

Parallèlement, le langage d’assemblage (Assembly Language) retrouve un intérêt notable, alimenté par la nécessité d’optimiser les performances des systèmes informatiques modernes. Avec l’avènement des architectures multi-cœurs et des systèmes complexes, l’utilisation de langages de bas niveau permet un contrôle précis sur le matériel. Bien sûr, son apprentissage n’est pas aussi intuitif que les langages de haut niveau tels que Python. Au classement TIOBE de septembre 2025, il reste devant Rust.
Perl gagne des places précieuses
Entraîné dans une stagnation avec sa version 6, Perl retrouve de beaux jours. En septembre 2025, le langage a gagné 17 places dans le classement TIOBE. 20e du classement à cette même période il y a un an, il est aujourd’hui au dixième rang. « La seule explication qui me vient à l’esprit est que Perl 5 est peu à peu reconnu comme le véritable Perl », analyse le président de TIOBE.
Historiquement associé à des tâches d’administration système et de traitement de texte, Perl a évolué pour répondre aux exigences modernes. Grâce à sa flexibilité et à sa capacité à gérer des chaînes de caractères complexes, Perl trouve encore une place de choix dans le domaine de la bio-informatique. Les applications de bio-informatique nécessitent souvent le traitement de grandes quantités de données biologiques, ce qui requiert des langages capables de gérer efficacement la manipulation de textes et d’expressions régulières.
IdealoGeek est un média indépendant. Soutiens-nous en nous ajoutant à tes favoris sur Google Actualités :






