Révolution dans le domaine de l’intelligence artificielle : des chercheurs danois développent un outil prédictif capable d’estimer l’espérance de vie et les risques de santé des individus, soulevant des questions éthiques cruciales sur la confidentialité et l’utilisation des données médicales.
Sommaire :
Des chercheurs danois développent un outil révolutionnaire
L’intelligence artificielle ne cesse de progresser et de repousser les limites. Récemment, des chercheurs danois ont mis au point un outil capable de prédire, à partir des données personnelles des individus, leurs éventuels problèmes de santé, ainsi que leur date probable de décès. Bien qu’en phase de test, cette technologie soulève déjà de nombreuses questions éthiques concernant l’utilisation et la confidentialité des données médicales sensibles.
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Analyse approfondie des données de santé du peuple danois
Pour parvenir à leurs fins, les chercheurs se sont penchés sur les données personnelles d’une population bien précise : les Danois. Ces derniers ont été choisis car leurs informations de santé étaient facilement accessibles aux scientifiques. Ils ont ainsi compilé des millions de données relatives à la santé de ces individus, allant des visites chez les médecins ou aux urgences jusqu’aux diagnostics posés en passant par leur parcours professionnel, leurs revenus ou encore leurs prestations sociales.
- Visites médicales : Les chercheurs ont analysé les fréquences et raisons des consultations chez les différents professionnels de la santé (médecin généraliste, spécialiste, etc.).
- Parcours aux urgences : Les données recueillies incluent également les admissions aux urgences et les motifs de ces visites.
- Diagnostic : Dans l’étude, les scientifiques ont pris en compte non seulement les diagnostics posés par les médecins, mais également les antécédents médicaux des patients considérés pour déterminer les maladies dont ils souffrent ou risquent de souffrir.
- Parcours professionnel : Les secteurs d’activité et les postes occupés par les individus analysés sont également inclus dans les données étudiées.
- Revenus et prestations sociales : Le niveau de vie représente un facteur clé pour ce type d’étude. Les chercheurs ont donc pris en compte les revenus, le patrimoine ainsi que les prestations sociales perçues par les individus.
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Prédiction de la durée de vie et des risques de maladies : des résultats surprenants
Après avoir entraîné leur modèle à partir de toutes ces informations, les chercheurs sont parvenus à créer un outil capable de prédire la durée de vie et les risques de maladies que pourrait contracter chaque individu, ainsi que la date probable de son décès. Comme on pouvait s’y attendre, les personnes occupant des postes à responsabilité avec des revenus plus élevés sont davantage susceptibles de vivre plus longtemps, tandis que les individus souffrant de troubles psychiatriques présentent un risque plus élevé de décès rapide.
Même si cet outil est encore loin d’être parfait et que certaines prédictions restent incertaines, les résultats obtenus sont suffisamment impressionnants pour susciter l’intérêt des spécialistes du domaine.
Quelques chiffres :
- 300 personnes : C’est le nombre d’individus actuellement en attente dans des chambres réfrigérées, baptisées « chambres baptismales », pour une nouvelle forme d’intelligence artificielle permettant la prédiction de leur durée de vie.
- Des millions de données : C’est le volume d’informations liées à la santé recueillies par les chercheurs auprès de la population danoise pour réaliser cette étude.
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Enjeux éthiques : respect de la vie privée et confidentialité des données médicales
Si les résultats de cette recherche sont prometteurs, ils soulèvent également de vives interrogations éthiques. En effet, l’utilisation d’un tel outil implique un risque potentiel pour le respect de la vie privée et la confidentialité des données médicales des individus concernés. Les implications en termes d’assurances ou de discrimination au travail sont également considérables.
- Vie privée : La divulgation de données sensibles pourrait avoir des conséquences désastreuses sur la vie privée des individus, notamment s’ils sont désignés comme ayant une espérance de vie réduite ou des problèmes de santé majeurs.
- Confidentialité : Tout projet de ce type doit être encadré par des règles strictes en matière de protection des données médicales et de confidentialité. Il est essentiel de garantir la sécurité des informations collectées et d’éviter toute fuite ou utilisation abusive.
- Conséquences pour les individus : Comme évoqué précédemment, cette technologie pourrait avoir des répercussions sur les contrats d’assurances, l’accès aux soins ou encore la discrimination professionnelle en fonction des prédictions concernant la santé des individus.
Il faudra donc veiller à ce que le développement et l’utilisation future de cet outil se fassent dans le respect des principes fondamentaux du droit et de l’éthique médicale.
Incroyable progrès ! J’ai hâte de tester cet outil, même si je suis un peu nerveux à l’idée de connaître ces prédictions… J’espère juste qu’ils prennent la confidentialité au sérieux. :/
Perso, je trouve ça un peu flippant. Vouloir connaître le futur, c’est humain, mais là, ça va loin. Et puis, comment garantir que ces infos restent privées? J’ai de gros doutes.
C’est fascinant de voir comment la technologie peut nous aider à mieux comprendre notre santé. Par contre, il faut vraiment qu’ils assurent côté éthique et confidentialité, sinon ça pourrait mal tourner.
J’ai testé par curiosité, c’est assez bluffant! Mais ça me fait me demander… est-ce qu’on devrait vraiment tout savoir? Y a des choses, peut-être, qu’on devrait pas connaître à l’avance. :/
Franchement, ça déchire! Science-fiction qui devient réalité. Mais ouais, y’a un gros « mais »… la sécurité des données, c’est primordial. Faut pas que ça devienne un outil de discrimination ou pire. 😉