Nous sommes dorénavant dans la dernière ligne droite pour l’année 2025. Si c’est l’heure du bilan de l’année 2024, c’est aussi le moment de jeter un regard sur ce que nous réserve l’année 2025. En matière de technologie, de nombreux changements sont à prévoir, notamment du côté de l’intelligence artificielle, mais pas seulement. Si celle-ci est prévue pour connaître une avancée majeure, d’autres révolutions moins ancrées dans notre quotidien pourraient s’avancer un peu plus. Mais par-dessus tout, la cybermenace devrait aussi gagner de nouvelles armes. Voici les tendances technologiques de l’année 2025, selon Idealogeek.
Sommaire :
La puissance de traitement révolutionnée par l’informatique quantique
En 2025, l’informatique quantique ne sera plus un concept abstrait réservé aux laboratoires de recherche. Cette technologie promet de révolutionner la manière dont nous traitons les données. Contrairement aux ordinateurs classiques qui opèrent sur des bits binaires, l’informatique quantique utilise des qubits capables d’exister dans plusieurs états simultanément grâce au phénomène de superposition. Cette capacité ouvre la voie à une puissance de calcul exponentielle, pouvant résoudre en quelques secondes des problèmes que même les superordinateurs modernes mettraient des siècles à traiter.
Microsoft espère pouvoir commencer les premières livraisons d’ordinateurs quantiques en 2025 et les Nations Unies ont placé l’année sous le signe de l’Année internationale de la science et de la technologie quantiques. En 2024, de nombreuses avancées ont été faites dans le domaine et l’utilité de cette technologie est désormais certaine. Il est indéniable que le secteur deviendra de plus en plus accessible.
Mais si l’on est heureux de ce qu’elle peut permettre, il ne faut pas aussi occulter le revers de la médaille. Avec sa vitesse phénoménale, l’ordinateur quantique pourrait également poser des problèmes de sécurité, car les méthodes de cryptage les plus sécurisées actuellement deviendraient plus faciles à casser et en quelques secondes.
La cybermenace risque de devenir un risque pour la sécurité nationale
En 2024, le piratage a connu une escalade dangereuse et s’est multiplié à grande échelle. De Free à SFR en passant par Auchan, Cultura, Boulanger et autres, ce sont des données personnelles de millions de personnes qui sont désormais sur la toile et ceci n’est pas près de s’arrêter en 2025. La perception des cybermenaces évoluera radicalement des préoccupations privées des entreprises à un enjeu crucial de sécurité nationale. Les organisations gouvernementales et les grandes entreprises devront collaborer plus étroitement pour anticiper et contrer ces menaces émergentes.
La montée en puissance de technologies comme l’IA et le machine learning pourrait permettre d’améliorer les capacités de détection et de réponse aux cyberattaques. Cependant, il faudra garder à l’esprit que ces outils peuvent aussi être utilisés dans le mauvais sens et cela se passe déjà. Même les protocoles les plus sécurisés sont sautés, sans coup férir.
La technologie climatique devient un défi
Le climat est en train de changer, avec des températures de plus en plus élevées. Dans l’Antarctique, la glace se fond à une vitesse incroyable. Même si le nombre de climatosceptiques ne diminue pas, on est certain à l’échelle mondiale que le climat n’est plus le même. Et en attendant que les accords portent leur fruit, la technologie climatique va devoir se mettre davantage au travail.
En 2024, d’importances avancées ont été notées en la matière, mais des problèmes restent palpables. Certes, les véhicules électriques se généralisent et de nombreux efforts se font dans le captage et le stockage du carbone, mais cela reste insuffisant.
En 2025, la technologie climatique ne sera pas seulement un outil de lutte contre le changement climatique, mais aussi un défi incontournable. Ce tournant s’accompagnera d’une montée en puissance des solutions basées sur l’intelligence artificielle, permettant de prédire et de gérer les impacts climatiques en temps réel.
L’IA résolument intégrée au quotidien de l’homme
Depuis 2022, l’IA a intégré l’usage des millions de personnes à travers le monde. Le nombre a augmenté au fil des années, au fur et à mesure que les solutions se multiplient. Si des entreprises telles qu’OpenAI, Google et Anthropic se livrent à une concurrence rude, ces solutions restent encore peu utilisées à l’échelle mondiale. Mais en 2025, cet écart risque de se resserrer.
L’intelligence artificielle prendra une place indissociable dans notre quotidien, transformant notre manière de travailler. Avec l’arrivée des solutions en live, l’IA pourra se servir de l’analyse proactive des habitudes pour ajuster notre environnement domestique : température ambiante, éclairage et même recommandations de nutrition adaptée à nos préférences et à notre état de santé.
Parallèlement, la synergie entre l’IA et d’autres technologies émergentes comme la réalité augmentée transformera l’expérience utilisateur dans divers secteurs. Dans le domaine éducatif, par exemple, les élèves pourront bénéficier d’outils interactifs qui s’adaptent à leur rythme d’apprentissage individuel. Même au travail, les logiciels basés sur l’IA optimiseront la collaboration en facilitant une communication fluide et en réduisant le temps consacré aux tâches répétitives.
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La révolution biotechnologique
La biotechnologie est une discipline qui offre des solutions innovantes pour relever les défis mondiaux, notamment ceux liés à la santé, à l’agriculture et à l’environnement. Par exemple, les techniques de modification génétique permettent désormais de développer des cultures plus résistantes aux maladies et au changement climatique, tout en améliorant leur rendement nutritionnel.
En 2025, grâce à des avancées dans l’édition génétique, notamment avec des outils comme la technique CRISPR, nous évoluons vers un avenir où les maladies héréditaires pourraient être corrigées avant même la naissance. Bien évidemment, des normes devront être établies pour éviter toute dérive.
Parallèlement, les biotechnologies pourraient permettre le développement d’organismes modifiés capables d’assimiler les polluants ou même de produire des biocarburants plus efficaces tout en nécessitant moins de ressources naturelles. Nous pourrions ainsi augmenter les rendements tout en préservant la biodiversité et réduire activement notre empreinte carbone qui menace notre planète.
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