Le 19 juillet 2024, une panne informatique sans précédent a frappé les systèmes Windows de Microsoft. Des millions d’ordinateurs à travers le monde ont affiché l’infâme « écran bleu de la mort ». Cette perturbation massive a touché de nombreux secteurs vitaux, allant des aéroports aux hôpitaux. Elle a clairement mis en lumière notre dépendance aux géants du numérique. À une semaine de l’événement, retour sur ce qui s’est réellement passé.
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8,5 millions d’utilisateurs touchés
Une mise à jour d’un logiciel de cybersécurité de CrowdStrike a provoqué un chaos inattendu vendredi dernier. Censée améliorer la sécurité, elle a déclenché des « écrans bleus de la mort » et des redémarrages en boucle sur des millions d’ordinateurs. Microsoft a confirmé que 8,5 millions d’appareils Windows, soit moins de 1 % du parc mondial, ont été touchés par ce bug de Windows. On constate ici un faible pourcentage, l’impact de cette panne mondiale a été pourtant considérable sur l’économie internationale.
Les aéroports ont été les premiers affectés, avec des vols annulés ou retardés dans plusieurs grandes villes. Des compagnies aériennes comme Air France, KLM et Ryanair n’ont même pas pu faire décoller leurs avions. Les bourses de Madrid et Londres ont, elles aussi, connu des perturbations. De la même façon, certains hôpitaux ont dû reporter des interventions. Même le Comité d’organisation des Jeux Olympiques a été impacté, obligé de retarder la distribution des accréditations à une semaine de l’ouverture.
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Microsoft réagit et fournit un outil pour accélérer la réparation
Elon Musk a profité de la situation pour se moquer de son concurrent. Sur X, il a posté un émoji moqueur sur un mème disant : « Tout le reste est en panne, mais cette application fonctionne toujours ». Le milliardaire a aussi ressorti un vieux tweet où il jouait avec le nom de l’entreprise : « Macrohard >> Microsoft ». On reconnaît bien là l’humour piquant de l’homme d’affaires.
Pour résoudre le bug de Windows, CrowdStrike a d’abord proposé de supprimer manuellement le fichier fautif en mode sans échec. De son côté, Microsoft n’a pas chômé et a rapidement mobilisé des centaines d’ingénieurs pour aider les organisations touchées. Ils ont développé un outil automatisé pour accélérer la correction avec une clé WinPE. Cette clé USB permet de supprimer automatiquement la mise à jour défectueuse, même sans droits d’administrateur. Cependant, elle nécessite un système 64 bits, 8 Go d’espace libre et une clé USB compatible.
Depuis le déploiement de ces solutions, tout semble fonctionner en ordre jusqu’à présent.
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